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Le réchauffement climatique fait planer une menace globale sur la planète. En particulier sur les populations les plus vulnérables du Sud, déjà victimes des premiers effets dramatiques des dérèglements. En 2005 à Montréal, la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques a tenté de garantir la pérennité du Protocole de Kyoto au-delà de 2012. Mais la prise de conscience mondiale se heurte aux intérêts nationaux et les mesures engagées pour limiter les émissions de gaz à effet de serre restent dérisoires. En cause, le productivisme économiciste des logiques dominantes et l’intérêt à court terme des secteurs qui en profitent. Tandis que le Nord – les Etats-Unis en tête – refuse ou contourne toute réelle remise en question de son modèle de société, les nations industriellement émergentes n’acceptent pas de voir entraver leur propre développement économique. Certaines solutions mises en oeuvre – crédits d’émission de carbone alloués sur la base des rapports de force – restent prisonnières de mécanismes du marché qui nient l’équité et les responsabilités historiques des grands pollueurs. D’autres voies existent, basées sur les initiatives de villes et de communautés visant l’amélioration de l’efficacité énergétique et la mise en œuvre de technologies propres. Sans attendre les effets lointains de ces politiques, les pays du Sud exigent aussi que les principaux responsables du réchauffement payent pour les dégâts causés, en les aidant à s’adapter à la part des changements climatiques devenue inévitable. Jusqu’à présent, le Nord a largement fait la sourde oreille. Un nouveau partenariat Nord-Sud est pourtant indispensable, tant pour prévenir le pire que pour guérir des premiers soubresauts du climat.
Titre | Changements climatiques. Impasses et perspectives |
La collection | Alternatives Sud |
Volume | Vol. XIII 2006/2 |
Date | 03/2006 |
Edition | CETRI, Syllepse |
Format | 135 x 215 mm |
Pages | 208 |
ISBN | 2-84950-101-8 |
Adoptés par l’Assemblée générale des Nations unies en 2000, les « Objectifs du millénaire pour le développement » (OMD), à atteindre d’ici à 2015, s’imposent comme le cadre mondial de référence des stratégies officielles de lutte contre la pauvreté pour ce début de 21e siècle. Ils n’en sont pas moins l’objet d’examens plus ou moins critiques, en particulier en provenance du Sud. Considérés, à un premier niveau d’analyse, comme insuffisants – en recul par rapport à des engagements antérieurs, en retard dans leur réalisation ou déjà marginalisés de l’agenda de la « communauté internationale » –, les OMD, leurs « cibles » et leurs « indicateurs » apparaissent, à un second niveau d’analyse, comme un nouvel instrument d’intégration subordonnée à l’économie mondialisée. « Mieux que rien » pour les uns, « plus du même » pour les autres, les Objectifs du millénaire n’en sortent donc pas indemnes. Les ressorts sécuritaires de l’initiative et le caractère technocratique des stratégies formulées tranchent avec les intentions humanistes affichées. La conception du développement sous-jacente évacue les thèmes de la réduction des inégalités, de la justice sociale et de la promotion d’emplois décents, pour confirmer la perspective néolibérale des politiques d’ajustement promues : ouverture commerciale, « bonne gouvernance », privatisations...
Titre | Objectifs du millénaire pour le développement |
La collection | Alternatives Sud |
Volume | Vol. XIII 2006/1 |
Date | 12/2005 |
Coord. / Auteur | Bernard Duterme |
Edition | CETRI, Syllepse |
Format | 135 x 215 mm |
Pages | 206 |
ISBN | 2-94950-083-6 |
« La Chine souffre aujourd’hui de ce qu’il y a de pire dans les deux régimes à l’œuvre – la nouvelle hégémonie néolibérale et l’ancienne tyrannie socialiste revisitée. » Lapidaire peut-être, cette formule de Wang Hui, l’une des grandes figures intellectuelles chinoises et l’un des auteurs de ce numéro d’Alternatives Sud, a le mérite d’indiquer toute l’explosivité du cocktail d’économie ultralibérale et d’autoritarisme politique qui permet aujourd’hui à la Chine de s’imposer sur la scène internationale comme la superpuissance en devenir. Les nouveaux rapports sociaux et de pouvoir induits par la mise en place d’une société de marché ont pour corollaire la polarisation sociale et le développement profondément inégalitaire de la société chinoise, dans les campagnes comme dans les villes. Au-delà de ses « effets libérateurs » et de son impact évident sur la croissance du pays, l’ouverture de la Chine à « la mondialisation » a aggravé les impasses et les dérives des années 1990 : crises écologiques, corruption, migrations de masse vers les villes, exploitation effrénée de la main-d’oeuvre, marchandisation du travail rural, chômage urbain… La complexité du réel et les évolutions sociales internes font plus que nuancer les discours téléologiques sur la modernisation et les images du boom productiviste et consumériste de la Chine contemporaine.
Titre | Le « miracle » chinois vu de l’intérieur |
La collection | Alternatives Sud |
Volume | Vol.XII 2005/4 |
Date | 11/2005 |
Edition | CETRI, Syllepse |
Format | 135 x 215 mm |
Pages | 182 |
ISBN | 284950078X |
Rares sont les analyses qui intègrent dans la dynamique de la mondialistion capitaliste l’essor des marchés sexuels et leur impact sur les femmes et les enfants. La mondialisation trouve pourtant là l’une des ses pires formes d’incarnation. La victoire du néolibéralisme dans les années 1980 va de pair non seulement avec une accélération de la soumission à la monétarisation des rapports sociaux, visible particulièrement dans les industries du sexe, mais également avec une légitimation accrue de l’aliénabilité des corps, de leur marchandisation. La prostitution et son corollaire, la traite des femmes et des enfants à des fins de prostitution, sont considérés par nombre d’Etats comme des moyens de développement économique. Ce « secteur » de l’économie mondiale est en pleine expansion. Il produit des déplacements importants de population et génère des profits mirobolants. Des millions de femmes, d’adolescents et d’enfants vivent dans les districts « chauds » des métropoles de leur propre pays ou dans ceux de pays voisins ou lointains. Les plus touchés proviennent principalement des pays du Sud et plus récemment, de l’Est. Ils constituent la source des rentes les plus profitables de l’économie mondiale.
Titre | Prostitution, la mondialisation incarnée |
La collection | Alternatives Sud |
Volume | Vol.XII.2005/3 |
Date | 08/2005 |
Edition | CETRI, Syllepse |
Format | 135 x 215 mm |
Pages | 240 |
ISBN | 2-84950-062-3 |
Les succès que la gauche latino-américaine espérait engranger au sortir des dictatures militaires des années 1970 et 1980 se sont fait attendre. Aujourd’hui, la tendance est là : mouvements populaires, expériences citoyennes alternatives et partis de gauche ont le vent en poupe, dans des proportions et selon des modalités certes très différentes d’un pays à l’autre. Quelles sont leurs véritables capacités d’incidence sur le modèle de développement dominant ? Quelles alternatives proposent-ils aux recettes néolibérales, dont les conséquences en matière d’inégalités et d’injustices sociales touchent au désastre dans toute l’Amérique latine ? Au-delà des programmes, la réponse réside aussi dans l’identité des acteurs mobilisés, dans leurs formes d’organisation et dans le type d’articulation à l’œuvre entre « gauche sociale » et « gauche politique ». Mouvements indigènes « en marche », gouvernements « populaires » ou « populistes », forums sociaux et « espaces de convergence », coalitions politiques « plurielles », municipalités « autonomes »…, la diversité des acteurs et des situations ajoute à la complexité des défis.
Titre | Mouvements et pouvoirs de gauche en Amérique latine |
La collection | Alternatives Sud |
Volume | Vol.XII 2005/2 |
Date | 05/2005 |
Coord. / Auteur | Bernard Duterme |
Edition | CETRI, Syllepse |
Format | 135x215 |
Pages | 222 |
ISBN | 2-84950-044-5 |
L’histoire contemporaine des Palestiniens s’apparente à un long fleuve tumultueux et à une accumulation de déchirures. Depuis la mort en 1904 du fondateur du sionisme, Theodor Herzl, jusqu’au gouvernement Sharon un siècle plus tard, elle s’est écrite au détriment d’un peuple jeté sur les routes de l’exil ou victime de l’occupation. Pourtant - et c’est sans doute l’une des surprises de l’histoire - les Palestiniens, que les dirigeants sionistes se sont échinés à effacer de leur champ de vision, en gommant leur mémoire ou en les noyant dans « l’océan arabe », apparaissent plus visibles que jamais, d’abord dans la figure du « réfugié-résistant », ensuite dans celle de l’« occupé » qui se soulève (intifadah). Cette sortie de l’invisibilité permet de déterrer la mémoire palestinienne des gravats de l’histoire officielle des vainqueurs. Les conditions de vie actuelles de la population palestinienne plaident d’elles-mêmes pour une issue urgente et juste au conflit, qui ne pourra pas se résoudre par la formule explosive du « eux ou nous ». Une autre démarche morale s’impose, une démarche visant à surmonter les douleurs du passé et du présent, pour écrire les pages d’un futur partagé, susceptible de mettre fin à l’occupation et à l’exil.
Titre | Palestine : mémoire et perspectives |
La collection | Alternatives Sud |
Volume | Vol.XII 2005/1 |
Date | 02/2005 |
Coord. / Auteur | Bichara Khader |
Edition | CETRI, Syllepse |
Format | 215x135 |
Pages | 200 |
ISBN | 2-84950-042-9 |
Le surgissement de la controverse autour des concepts de « droit » ou de « devoir d’ingérence » date du début des années 1990 et de l’avènement du nouvel ordre mondial unipolaire. Aujourd’hui, les crises dites « humanitaires » et les guerres dites « préventives » ont replacé au coeur des débats internationaux la problématique d’un interventionnisme en quête de légitimation éthique ou juridique. Dans les conditions actuelles, l’ambiguïté de l’action humanitaire reste totale. Souvent instrumentalisés ou récupérés, ses promoteurs et leurs intentions apparaissent inféodés aux intérêts géostratégiques et aux politiques du « deux poids, deux mesures » des grandes puissances. Sur le terrain dès lors, l’amalgame entre interventions humanitaire et militaire prévaut. Dans d’autres situations, les ressorts et la logique du « complexe humanitaro-urgencier » continuent de poser question. L’organisation de la charité se substitue-t-elle aux programmes de développement ? L’ingérence humanitaire ne trahit-elle pas un aveu d’échec converti en urgence ? Comment s’articulent, dans les pays « assistés », intervenants extérieurs et acteurs locaux ? Et pour quels effets et résultats, en termes de durabilité et de reconstruction démocratique et égalitaire ?
Titre | Interventions humanitaires ? |
La collection | Alternatives Sud |
Volume | Vol.XI 2004/3 |
Date | 08/2004 |
Coord. / Auteur | Bernard Duterme |
Edition | CETRI, Syllepse |
Format | 135x215 mm |
Pages | 188 |
ISBN | 2-84950-028-3 |
Quelques années seulement après ses premières irruptions spectaculaires, le mouvement altermondialiste a consolidé sa présence sur la scène médiatique et politique de nombreux pays. Ses rassemblements gigantesques, ses modes d’action hors du commun et la nouvelle radicalité politique qu’il véhicule ont ouvert de nouvelles perspectives et défient l’hégémonie libérale triomphante. Si ses arguments sont souvent caricaturés et si, pour beaucoup, ses résultats politiques concrets se font toujours attendre, sa capacité à relier des questions - démocratie, économie, écologie, paix et identité - autrefois traitées séparément et à faire interagir des milliers d’acteurs d’horizons idéologiques et géographiques différents, prouve qu’il constitue une lame de fond, destinée à rénover en profondeur notre approche des enjeux mondiaux contemporains.
Mondialisation des résistance - L’état des luttes 2004 convie le lecteur à un tour du monde des résistances au modèle actuel de mondialisation. Région par région, il plonge au coeur des dynamiques militantes qui s’opposent à l’application des politiques néolibérales. Cet état des lieux permet d’appréhender la complexité et le potentiel des convergences aujourd’hui à l’oeuvre et de mieux saisir les débats stratégiques qui traversent ce « mouvement des mouvements », en particulier dans le cadre des forums sociaux et du mouvement contre la guerre. Acteurs de mouvements sociaux et chercheurs militants des cinq continents ont joint leurs efforts afin d’offrir au public un outil global, un cadre d’interprétation didactique, indispensable pour appréhender pleinement la globalisation du phénomène et la diversité de ses manifestations.
Titre | Mondialisation des résistances. L’Etat des luttes 2004 |
La collection | Alternatives Sud - État des résistances dans le Sud |
Date | 03/2004 |
Coord. / Auteur | Bernard Duterme, François Polet, Laurent Delcourt |
Edition | CETRI, Syllepse |
Format | 150x215 |
Pages | 312 |
ISBN | 2-84950-008-9 |
Un quart de siècle après l’appel de l’Organisation mondiale de la santé visant à garantir « la santé pour tous » en l’an 2000, le bilan est contrasté. Si d’importants progrès scientifiques ont été réalisés, une large part de la population humaine n’en bénéficie pas. Pire, ses conditions de vie et son état sanitaire se sont détériorés. Les inégalités devant la maladie et la mort n’ont fait que croître. L’accès aux médicaments et au traitement des maladies infectieuses notamment - tuberculose, sida, choléra, paludisme, etc. - reste problématique dans de nombreuses régions du monde. En cause, le modèle de développement dominant qui, d’un côté, contraint les Etats à réduire ou à privatiser les services sanitaires, de l’autre, fait la part belle à une industrie pharmaceutique prioritairement orientée vers les marchés rentables, jusqu’à y créer de nouveaux besoins... Le processus est toutefois réversible. En témoigne le sursaut provoqué dans l’opinion par l’opposition des laboratoires - au nom de la « propriété intellectuelle » - à la distribution de médicaments génériques antisida en Afrique. Les pressions des mouvements populaires, des ONG et de certains Etats ont finalement eu gain de cause. Partiellement. L’idée selon laquelle l’accès aux soins de santé devrait être considéré comme une obligation publique à l’échelle de la planète reste à promouvoir.
Titre | Les obstacles à la « santé pour tous » |
La collection | Alternatives Sud |
Volume | Vol.XI 2004/2 |
Date | 03/2004 |
Edition | CETRI, Syllepse |
Les idées fausses concernant la problématique des migrations internationales ont la vie dure. La mondialisation et la libéralisation effrénée des flux commerciaux et financiers à l’échelle de la planète ne se sont pas accompagnées d’une mobilité humaine accrue. La proportion de migrants au sein de la population mondiale moins de 3% est d’ailleurs bien inférieure à ce qu’elle était au début du 20e siècle. Même limité par les politiques refoulantes de « forteresses assiégées » ou filtré selon les besoins de main-d’œuvre, le phénomène n’en est pas moins révélateur d’inégalités structurelles. Inégalités que les orientations économiques dominantes tendent à creuser. La criminalisation du migrant, dans les faits et dans l’opinion, encourage les traites clandestines, les réseaux d’exploitation… et exacerbe les difficultés d’intégration. Face à la complexité, au Nord comme au Sud, des causes et des effets culturels, socio-économiques et politiques des déplacements de populations, leur « gestion » requiert de profonds changements de perspectives et la définition de politiques humaines et responsables. En ce début de 21e siècle, les migrants ont besoin de terres d’accueil qui ont aussi besoin d’eux.
Titre | Genèse et enjeux des migrations internationales |
La collection | Alternatives Sud |
Volume | Vol.XI 2004/1 |
Date | 12/2003 |
Edition | CETRI, Syllepse |
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