Politologue, directeur de recherche au CNRS à Aix-en-Provence. Il est spécialiste du monde arabo-musulman
Dans le cadre de la semaine arabe 2016, discussion entre François Burgat et Olivier Roy animée par Stéphane Lacroix, autour de la nature de l’Etat Islamique, de la signification des terribles violences récentes et de la notion de (...)
Selon le politologue et spécialiste du monde arabe, le désastre syrien provient de la mortifère erreur du désengagement proche-oriental de Barack Obama et de la focalisation des Occidentaux sur le combat exclusif contre l’organisation État islamique. (...)
Les représentants des deux autorités libyennes rivales sont parvenues à un accord. Le 6 décembre, à Tunis, les deux parties ont établi un processus politique afin de mettre fin au conflit qui ravage le pays depuis la chute de Kadhafi. Une bonne (...)
François Burgat, politologue, et directeur de recherche à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman à Aix-en-Provence, livre au cours d’une interview à l’hebdomadaire Zaman son analyse sur les élections tunisiennes et les (...)
« Le pouvoir au peuple », « Le peuple en armes » … « Des comités populaires partout »… Il est difficile de ne pas adopter la boutade qui circule à Tripoli trois ans après le soulèvement du 17 février 2011. L’utopique démocratie directe prônée par Qadhafi (...)
Paru en décembre 2013, Pas de printemps pour la Syrie associe 30 chercheurs et journalistes qui décortiquent avec minutie chacun des aspects du conflit, et soulignent la faillite complète de la stratégie portée par les Occidentaux. Entretien avec (...)
Les hésitations de vocabulaire traduisent bien l’embarras général. Que se passe-t-il en Egypte depuis que l’armée a destitué le 1er président démocratiquement élu : s’agit-il d’un coup d’Etat, d’un putsch, d’un soulèvement populaire, d’une nouvelle (...)
Un régime autoritaire et clientéliste Le socle partagé des printemps tunisien, égyptien ou libyen est d’abord l’usure du régime, due sans surprise à sa longévité extrême ; ce sont ensuite toutes les expressions de l’autoritarisme et du clientélisme qui (...)
La première préoccupation d’une écrasante majorité des citoyens du Maghreb et du Proche-Orient n’est pas d’expulser de l’enceinte politique une référence religieuse intimement liée à leur identité nationale. C’est bien plutôt de résorber les profondes (...)
Les révoltes populaires inaugurées par le « printemps tunisien » de janvier 2011 ont éclairé à posteriori plusieurs dimensions importantes des dynamiques arabes internes comme des relations internationales : le long aveuglement des diplomaties (...)