Militant du Mouvement du 20 février, ancien membre de l’Association nationale des diplômés chômeurs, responsable du blog bilingue « Badil Tawri » (http://badiltawri.wordpress.com/). Chercheur associé au CETRI
Sept ans après le printemps arabe, la situation au Maroc est marquée par un durcissement des conflits sociaux et leur émergence sur le terrain politique. Le processus de délégitimation du pouvoir et des institutions est en train de s’accélérer, (...)
Depuis le 20 avril est menée une campagne de boycott visant principalement trois produits : les pompes à essences « Afriquia » , la « Centrale laitière » et une marque de bouteille d’eau « Sidi ali ». Commencée sur les réseaux sociaux, elle est en train (...)
Quels que soient les régimes politiques, les rapports de domination sont reproduits par une combinaison du « monopole de la violence légitime » et la production de mécanismes de « consentement ». La répression et l’intériorisation des « règles du jeu (...)
Le Maroc, loin d’être une exception historique, traverse une combinaison et accumulation des contradictions qui, bien que contenues périodiquement, refont surface à un niveau plus aigu. La séquence actuelle confirme la longue durée des processus (...)
Le syndicalisme marocain est en crise. La non-prise en compte des nouvelles réalités sociales, l’abandon d’une stratégie de confrontation, la bureaucratisation, voire la collusion de ses dirigeants avec le pouvoir et les intérêts économiques, sont (...)
De nombreuses mobilisations sociales et démocratiques, y compris le M20F, ont traduit le besoin de changement, sans pour autant réussir à imposer des réformes profondes ou un changement radical du régime politique. Pour certains observateurs, le (...)
Processus révolutionnaires ? S’agit-il de designer par là une situation historique marquée par l’existence d’un mouvement populaire, des formes de luttes de masses libérant « l’énergie révolutionnaire des exploités et opprimés » et se confrontant (...)
Au Maroc, il n’y a ni transition démocratique, ni dialogue sociale : il n’a que la guerre sociale contre les classes populaires. Le « nouveau règne » n’a pas débouché sur un « nouvel concept de l’autorité », ni sur l’ouverture d’un espace démocratique (...)
Jusqu’ici, la monarchie marocaine a su imposer ses « réformes octroyées », constitutionnelles et gouvernementales, et éviter l’émergence d’un processus révolutionnaire massif. Le pouvoir prédateur est en réalité fort de nos faiblesses. Mais il n’y a ni (...)
Il ne s’agit pas ici de faire une synthèse de l’analyse des auteurs mais d’en faire une lecture politique et militante à partir d’une grille d’analyse critique. Au préalable, il est important de noter que la monarchie marocaine n’est pas qu’une forme de (...)