Pour de nombreux experts, la seule quasi-certitude est qu’il n’y en a plus, tant la Syrie va à vau-l’eau. Les acteurs internationaux et régionaux semblent eux-mêmes avoir perdu la boussole. Ce sentiment est renforcé par le manque de visibilité de la donne internationale. Malgré les apparences, l’heure n’est pas aux initiatives diplomatiques, tandis que les États-Unis se préparent à des élections générales peu porteuses d’espoir quel que soit le vainqueur, que l’Europe est en crise, et que les deux puissants alliés du pouvoir à Damas ont des desseins à terme difficilement lisibles.