Si les avancées de la transition tunisienne sont indéniables, les demandes sociales du soulèvement de 2011 n’ont pas reçu de réponse. Les politiciens de l’ancien monde ont reconquis le terrain perdu et un présidentialisme à caractère autoritaire émerge. La rupture revendiquée par les jeunes tunisiens n’a donc pas eu lieu, mais le dynamisme de la société civile ne se dément pas, alors que les élections locales augurent de nouvelles perspectives.
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