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Tous ceux qui veulent que la guerre au Yémen continue

« Il est plus que temps que cette guerre cesse et il est important aussi, c’est même la priorité de la France (...), que l’aide humanitaire puisse passer », a déclaré Françoise Parly, ministre française des armées, le 30 octobre. Pourtant, jusqu’à aujourd’hui, aucune des puissances étrangères engagée au Yémen n’a vraiment agi en ce sens. Ce qui complique l’objectif d’un accord auquel les différentes parties yéménites semblent réticentes.

n août 2O18, deux ans après l’échec des négociations de paix au Koweït, Martin Griffiths, le nouvel envoyé spécial des Nations unies au Yémen annonçait une rencontre entre les deux principaux belligérants à Genève, prévue le 6 septembre suivant. Il ajoutait : « Notre engagement avec des associations de femmes ainsi qu’avec les acteurs du Sud est crucial pour le succès des consultations futures sur le Yémen. Comme le prévoit la résolution 2216 du Conseil de sécurité de l’ONU, je vise un processus aussi inclusif que possible  ».

Les attentes étaient déjà faibles au moment de l’annonce ; elles ont encore diminué à mesure que la date approchait. Il manquait certaines participations, comme celle des acteurs du sud et d’autres groupes, tandis que celle des femmes s’est réduite à la présence à Genève de quelques militantes, qui se sont déplacées avec de grandes difficultés pour finalement constater qu’elles n’étaient pas incluses dans les discussions prévues avec les groupes officiels. De toute façon cela est sans importance, puisque lesdites « consultations » n’ont jamais eu lieu.

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Les opinions exprimées et les arguments avancés dans cet article demeurent l'entière responsabilité de l'auteur-e et ne reflètent pas nécessairement ceux du CETRI.