L’intensité des mobilisations au Pérou n’est pas tant tributaire du niveau d’activité économique ou du degré de violence politique, que de l’ouverture démocratique. Si la résurgence de la protestation depuis le début du millénaire reflète une repolitisation en contexte néolibéral, les nouvelles formes d’organisation, spécifiques et éphémères, sont moins en capacité que les syndicats d’hier de porter de grands objectifs de transformation sociale.
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