Durant cette rencontre, il a été fait référence à plusieurs reprises à la forêt amazonienne. Pour sa part, un Tribunal international pour les droits de la nature s’est tenu en marge de la réunion onusienne et a également abordé le sujet.
Le problème climatique est assez simple. Alors que les activités humaines produisent de plus en plus de gaz à effet de serre, on assiste à la destruction progressive des puits de carbones, ces réserves naturelles qui absorbent ces gaz : les forêts et les océans . Le résultat est que la planète ne parvient plus à se régénérer complètement. Il faudrait à cet effet une planète et demi et malheureusement, nous n’en disposons que d’une.
Trois grandes régions du monde abritent des réserves forestières jouant un rôle clé dans la régulation les écosystèmes régionaux : l’Asie du Sud-Est (Malaisie et Indonésie), l’Afrique centrale (Congo) et l’Amazonie. La première a quasiment déjà disparu : la Malaisie et l’Indonésie ont détruit plus de 80% de leurs forêts originelles pour planter des palmiers à huile et de l’eucalyptus. Au Congo, la guerre avait mis un terme à l’exploitation forestière et à l’extraction minière, mais ces activités ont repris au cours des dix dernières années. L’Amazonie, quant à elle, se trouve en plein processus de dégradation. Le Pape François, qui prépare une encyclique sur les questions climatiques, parle de la destruction des forêts tropicales comme un péché.