L’islamisme est d’abord une réaction à la rupture des pactes fondateurs des « laïcités autoritaires » et à la crise des nationalismes arabes. La « salafisation » des esprits, puis l’essor du djihadisme dérivent des stratégies de (re-)légitimation des élites politiques, de la compétition entre puissances régionales et des interventions occidentales. Au grand dam de ses initiateurs, le printemps arabe a confirmé cette prégnance du langage communautaire.
This article was published in our quarterly publication Alternatives Sud
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