Les Nations unies dénoncent un “climat de peur”. Le président Ortega, lui, accuse l’Onu d’“irrespect”. Selon Bernard Duterme du Centre tricontinental (Cetri), « Ortega a parié sur la force et à ce jour il a gagné ce pari. Il est parvenu à étouffer brutalement la rébellion et a annoncé que le pays avait retrouvé sa normalité. Il est passé maintenant à une nouvelle étape de la répression avec une chasse aux sorcières. Tous ceux qui sont soupçonnés d’être critiques envers le régime sont désormais ciblés par la répression gouvernementale. Ce ne sont plus des tirs dans la rue comme en mai et juin mais des emprisonnements ciblés. »
Télécharger | L’article complet de S.Grimonprez (La Libre 2 septembre 18). | PDF - 554.2 ko |
Les opinions exprimées et les arguments avancés dans cet article demeurent l'entière responsabilité de l'auteur-e et ne reflètent pas nécessairement ceux du CETRI.