Madame, Monsieur,
Chers amis,
Crise financière et environnementale, montée en puissance de la Chine, de l’Inde, du Brésil, tournant à gauche de l’Amérique latine, « Printemps arabes » à l’issue incertaine, expansion de l’agrobusiness sur les trois continents du Sud... en 2012 encore, l’effort du Centre tricontinental (CETRI) a visé à réunir, forger et proposer des clés d’analyse des phénomènes récents qui refaçonnent les rapports Nord-Sud et recomposent les contextes nationaux au sein desquels s’expriment les enjeux du développement et de la démocratisation.
Comprendre le monde pour le changer. Comprendre la place du Sud (ou des Sud) dans la mondialisation pour changer les rapports Nord-Sud. Et ce, en combinant engagement critique et lucidité, quant à la complexité des causes et des facteurs qui alimentent les injustices entre les pays et à l’intérieur de ceux-ci.
Dans le monde de la solidarité internationale, comme dans ceux de la décision politique, des médias et de l’éducation permanente, la reconnaissance de l’apport des travaux du CETRI va grandissant. Des encouragements qui nous ont incités ces dernières années à structurer davantage notre offre dans quatre domaines, au-delà de nos activités récurrentes présentées dans le dépliant joint à ce courrier :
les formations : en plus de la quarantaine de conférences auxquelles le CETRI participe chaque année en Wallonie, à Bruxelles et ailleurs, l’équipe organise régulièrement depuis 2010 son propre cycle de formation d’une quinzaine de cours sur « Les nouveaux enjeux Nord-Sud dans la mondialisation ». Public diversifié, satisfait et croissant.
les études de terrain : sur « l’impact des agrocarburants au Sud » (2010), « le tourisme dans les États fragiles » (2011), « la portée des initiatives d’économie solidaire » (2012) ou « les contradictions de l’humanitaire » (2012), les capacités du CETRI de recherche au Sud ont contribué à instruire des programmes d’ONG comme des politiques d’acteurs publics du Nord ou du Sud ;
la formulation d’analyses : par ses interventions critiques dans la presse écrite ou radio sur le travail des enfants, l’agrobusiness, les gouvernements latino-américains progressistes, l’altermondialisme et bien d’autres thèmes, le CETRI aiguise le regard que les acteurs de la solidarité comme le grand public portent sur les enjeux Nord-Sud ;
le plaidoyer : sur « l’accaparement des terres » en Afrique, les « modalités de l’aide publique au développement » ou « la politique en matière d’agrocarburants », le CETRI met son expertise au service des actions de plaidoyer des ONG belges et européennes. Rédaction de cartes blanches, de documents de positionnement, d’interpellation des parlementaires et ministres, pour peser sur les décisions politiques qui affectent les droits des communautés pauvres du Sud.
Bien entendu, la poursuite et le développement de ces chantiers exigent un effort permanent de mobilisation de moyens financiers. Une bonne partie du budget du CETRI a été couvert en 2012 et devrait l’être en 2013 par des subsides publics (surtout de la Coopération belge au développement et de la Fédération Wallonie‑Bruxelles) et par quelques appuis ponctuels d’ONG. Mais nous ne pourrions poursuivre sans un complément en provenance des sympathisants, des amis ou des connaissances du CETRI, dont vous faites partie. C’est pourquoi nous nous permettons de vous solliciter par la présente.
Via notre site www.cetri.be (visité chaque mois par plus de 25 000 personnes) ou notre bulletin d’information envoyé par courriel, vous pouvez aussi suivre de près nos activités et projets, et accéder à de nombreuses informations de fond et d’actualité sur les rapports Nord‑Sud et les mouvements sociaux d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine.
Merci d’avance pour votre confiance et votre précieux soutien.
Bien cordialement,
Guy Bajoit, président du CETRI et professeur émérite de l’Université catholique de Louvain
Bernard Duterme, directeur du CETRI
Compte 068‑0602320‑74 du Centre tricontinental, à Louvain‑la‑Neuve
IBAN : BE16 0680 6023 2074 BIC : GKCCBEBB
Les dons à partir de 40 eur font l’objet d’une attestation fiscale.