Le point de départ de cette étude repose sur un paradoxe : parmi les acteurs sociaux, institutionnels et politiques, les agricultures paysanne et familiale s’affirment progressivement comme des alternatives légitimes et crédibles à un modèle agroproductiviste « à bout de souffle ». Elles répondent à un double enjeu environnemental et alimentaire, sont durables et performantes sur le plan agroéconomique, à taille humaine, et participent à un mouvement de transformation sociale. Voilà pour le côté pile.
Côté face, la réalité est plus sombre : les logiques de fonctionnement et les rapports de domination qui ont cours à l’intérieur des familles agricoles (entre les sexes et entre les générations), les déterminismes socioculturels qui prévalent dans les communautés et la société mettent à mal les « bons résultats » et les « bonnes pratiques » de ce type d’agriculture.
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