Grâce au soutien militaire et matériel de la coalition internationale contre le terrorisme, les djihadistes ont été contraints au repli dans le « triangle sunnite » à l’ouest de Bagdad. Le premier ministre Haïdar Al-Abadi a ainsi pu marquer des points importants, mais cela ne suffit pas à consolider un pouvoir vacillant dans un pays en proie à de multiples dynamiques conflictuelles qui l’empoisonnent depuis la destruction de son appareil étatique en 2003. Pour les Irakiens, ce régime n’incarne plus que l’incurie et la corruption de politiciens cyniques qui, depuis dix ans, dilapident les vies, les espoirs et les ressources nationales.
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