De la colonisation à l’actuelle mondialisation de l’économie et de la culture occidentale, l’histoire asiatique, africaine et latino-américaine des peuples autochtones est d’abord une histoire de domination et d’exploitation. Les «premières nations» n’ont toutefois pas dit leur dernier mot. Parallèlement à l’expansion du marché et à l’affaiblissement des États nationaux, on assiste aujourd’hui à l’émergence de multiples mouvements indigènes bien décidés à porter sur les plans politique et juridique leurs revendications sociales et identitaires.