« Ce tremblement de terre a été précédé d’une catastrophe sociale »
Malgré des promesses de dons sans précédents au lendemain du séisme (dix milliards de dollars), « la population a entendu parler de tout cet argent censé affluer mais n’a vu aucune différence ».
« La vie au quotidien en Haïti est une survie. »
Les ONG internationales, au lieu de mettre en place une aide structurante, se sont concentrées sur les besoins immédiats, et non sur les causes sociales à l’origine de la catastrophe, en contournant les institutions publiques.
Frédéric Thomas dénonce une forme de « privatisation par voie humanitaire », inscrivant les Haïtiens un peu plus dans la dépendance.