S’en tenir aux causes immédiates de la déforestation sans s’attaquer à ses causes profondes rend inopérante toute tentative de renverser la tendance mondiale. La pauvreté, les inégalités foncières, l’approvisionnement des marchés des pays à hauts revenus en bois, en pâte à papier, en viande, en alimentation animale, en agrocarburants… et au-delà, les modes de production et de consommation prédateurs doivent être questionnés.