Les émeutes de février 2008 ont mis au jour le gouffre qui sépare les milieux populaires des organisations de la « société civile » au Cameroun. Sans ancrage social ni légitimité, ces dernières ont été incapables de canaliser l’insatisfaction de la rue. Laquelle a donné lieu à un déchaînement de violence incontrôlée et servi de prétexte au gouvernement pour réprimer toute forme de revendication sociale et politique légitime.
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Cet article a été publié dans notre publication trimestrielle Alternatives Sud