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Au Soudan, la révolte est devenue un état d’esprit

Alors que les manifestations au Soudan entrent dans leur quatrième mois et continuent sans faiblir malgré la répression, l’issue politique demeure incertaine. L’opposition reste divisée et le président Omar Al-Bachir est prêt à tout pour se maintenir au pouvoir et éviter d’être traduit devant la Cour pénale internationale.

La révolte populaire qui a éclaté de manière spontanée à Atbara dans le nord du Soudan le 19 décembre peut être considérée comme une réaction tardive à la dégradation de la situation politique et économique, à la faillite avérée du gouvernement et à son impuissance à offrir des solutions aux crises successives que le pays a traversées depuis la sécession du sud en 2011. Depuis la contestation de septembre 2013 au cours de laquelle de nombreux jeunes protestataires ont été tués par les forces de l’ordre, la rue n’avait pas connu un tel embrasement. Tous les observateurs s’accordent à dire que cette dernière contestation est la plus forte que le régime du président Omar Al-Bachir ait jamais connue depuis sa prise de pouvoir en juin 1989 par un coup d’État.

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