Les trois pays du Maghreb, l’Algérie, le Maroc et la Tunisie constituent un ensemble particulièrement important dans la région méditerranéenne, soumis aux Programmes d’Ajustement Structurel. Chacun d’entre eux possède sa spécificité socio-économique, ce qui permettait une démarche d’analyse comparative. Les effets macro-économiques ont eu des fortunes diverses. Quant aux aspects sociaux et politiques, généralement ignorés par ces initiatives, ils se révèlent négatifs. L’étude détaillée du Centre d’Etudes Arabes, dirigé par Bichara Khader, à Louvain-la-Neuve, permet de poser sur une base solide la question des alternatives.