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Montée en puissance de nouvelles droites militantes, identitaires, néolibérales ou ultra-conservatrices, résurgence des communautarismes et des ethno-nationalismes, essor des fondamentalismes religieux… A rebours des luttes émancipatrices qui ont fleuri dans le Sud au cours des dernières décennies, les mouvements réactionnaires ont aujourd’hui le vent en poupe. Gardiens de l’ordre moral, nostalgiques d’un passé fantasmé, pourfendeurs de l’universalisme des droits humains et adversaires de l’État social, ils ont consolidé leur assise populaire, au point d’être désormais en mesure de peser sur l’agenda politique, voire de faire et de défaire des gouvernements.
Marqueurs de l’explosion des inégalités, de la dissolution des tissus sociaux et du brouillage des repères culturels, religieux et identitaires, engendrés par l’ouverture indiscriminée des marchés, ces « contre-mouvements » sociaux exploitent les ressentiments des perdants de la mondialisation au profit d’intérêts particuliers ou de groupes dominants. Çà et là, ils tirent parti du recul des forces progressistes et de la disparition des discours qui structuraient l’imaginaire politique des classes sociales. En ce sens, ils constituent un inquiétant indicateur des évolutions en cours et de l’état des rapports de force. Ferment de nouvelles divisions, cette offensive réactionnaire prolonge la révolution conservatrice et néolibérale des années 1980 et consacre la difficulté des gauches à proposer un nouveau projet émancipateur.
Titre | Droites militantes et mobilisations réactionnaires |
La collection | Alternatives Sud |
Date | 03/2018 |
Coord. / Auteur | Laurent Delcourt |
Toujours rebelle, l’Amérique latine ? L’analyse pays par pays donne les clés pour répondre. Pour comprendre aussi, avec distance critique, les ressorts de la contestation, les logiques des mobilisations, le renouvellement des revendications. Les formes oscillent entre singularités nationales et tendances continentales.
La couleur des pouvoirs – conservateurs ou progressistes – et l’orientation des politiques – libérales ou souverainistes – surdéterminent le ton des mouvements sociaux. Face à la poussée « extractiviste » qui a boosté les économies nationales, de droite comme de gauche, en période d’enchérissement des matières premières, la protestation ne s’est pas unifiée. Elle s’est manifestée tantôt pour la redistribution des gains, contre la pauvreté et les écarts sociaux ; tantôt pour le buen vivir et le respect de l’environnement, contre l’accaparement des territoires et des ressources. L’enjeu s’impose comme le principal facteur de division des « gauches sociales » latino-américaines, sur fond de crise du « socialisme du 21e siècle » et de retour des oligarchies à la tête de plusieurs États.
Luttes contre l’ordre établi, mises en cause syndicales du néolibéralisme, voire du capitalisme, résistances indigènes au saccage des forêts, expressions citoyennes antiracistes, alternatives pratiques au modèle de développement dominant, affirmations féministes, dynamiques sociales et politiques émancipatrices, actions en faveur de la démocratisation des institutions et des sociétés… l’agitation rebelle n’a pas fini de hanter le continent des inégalités extrêmes.
Recensions de ce livre dans Le Monde diplomatique (février 2018), MEDELU, Entre les lignes entre les mots, etc.
Titre | État des résistances dans le Sud : Amérique latine |
La collection | Alternatives Sud - État des résistances dans le Sud |
Volume | vol. XXIV – 2017, n°4 |
Date | 12/2017 |
Coord. / Auteur | Bernard Duterme |
Format | 135x215 |
Pages | 185 |
ISBN | 9782849506400 |
En el colmo de la concentración de capitales el 1% de la humanidad (73 millones de superafortunados) posee hoy día el 50% de la riqueza total, mientras que la mitad de la población mundial (3.650 millones de personas) disponen de menos del 1%. Desproporción exorbitante, sin precedentes y éticamente injustificable. Y por lo que se refiere a la brecha entre países ricos y países pobres, aunque su explosión se remonta al período colonial, desde entonces se ha triplicado prácticamente para llegar a una proporción de 80 a 1. La desigualdad perjudica al bienestar. Esta evidencia se prodiga ampliamente en bastantes estudios internacionales : la disparidad de renta, la asimetría patrimonial y la concentración de la riqueza generan sociedades menos prósperas, más vulnerables y menos sostenibles. ¿Cómo se forman estas disparidades ? ¿Por qué el rendimiento del capital ha venido a suplantar a los ingresos del trabajo ? ¿Cuánto pesan los mecanismos de redistribución frente a la desregulación, al acaparamiento de la privatización, a la liberalización comercial, a la concentración de activos y a la evasión fiscal ? Existen algunas pistas políticas para revertir el crecimiento de las desigualdades. Centre Tricontinental Julie Godin o Thierry Amougou o Nick Buxton o Ibon International o Grupo de reflexión de la sociedad civil sobre las perspectivas del desarrollo global o Francine Mestrum o Juan Pablo Jiménez o Isabel López Azcúnaga o Rohini Hensman o Aymar Nyenyezi Bisoka o Emery Mushagalusa Mudinga
Titre | El aumento de las desigualdades. Entre dominación y protesta |
La collection | Alternatives Sud |
Date | 12/2017 |
Coord. / Auteur | Julie Godin |
Toujours sandiniste, le Nicaragua ? La question divise. A l’entame de sa troisième décennie à la tête de ce petit pays tropical de lacs et de volcans, l’ancien commandant guérillero Daniel Ortega n’en doute pas. « Le sandinisme du 21e siècle », héritier de la parenthèse révolutionnaire des années 1980, s’affiche résolument « chrétien, socialiste et solidaire ». A l’inverse, la majorité des dirigeants et intellectuels sandinistes d’hier, qui ont quitté l’épopée déçus ou déchus, le taxent eux de « néolibéral, autocratique et conservateur ». L’examen des choix politiques, économiques et sociaux de l’actuelle administration Ortega et le relevé de leurs impacts au Nicaragua aident à trancher. Avec, en filigrane, un paradoxe : les formes dépendantes d’insertion des petites économies centro-américaines dans le marché mondial autorisent-elles l’émergence d’un modèle de développement souverain, socialement équitable et écologiquement durable ?
Sociologue et journaliste de formation, Bernard Duterme est directeur du Centre tricontinental (CETRI, Louvain-la-Neuve), responsable de la collection ‘Alternatives Sud’, auteur ou coordinateur de plusieurs ouvrages sur les mouvements sociaux et politiques en Amérique latine, les mobilisations indigènes, la rébellion zapatiste et les enjeux du développement et de l’environnement dans les rapports Nord-Sud.
Recensions de ce livre dans Le Monde diplomatique, Espaces Latinos, Hebdo NPA, Le Courrier, El Deber, etc.
« Introduction » et « Table des matières » téléchargeables ci-dessus.
Sommaire
* Introduction
* Reconquête et concentration du pouvoir politique
* Ressorts et bénéficiaires du « miracle économique »
* Regards polarisés sur « le sandinisme du 21e siècle »
* Conclusion
Titre | Toujours sandiniste, le Nicaragua ? |
La collection | Le regard du CETRI - Livres & revues divers |
Date | 09/2017 |
Coord. / Auteur | Bernard Duterme |
Edition | Coédition CETRI, Couleurs livres |
Format | 135x215 |
Pages | 104 |
ISBN | 978-2-87003-877-2 |
TTIP, CETA, NAFTA, TPP, RCEP... Autant de sigles, qui soulèvent une opposition grandissante, y compris, depuis peu, en Europe. Paradoxalement, ce rejet vise ce que l’Union européenne met en place, depuis des années, dans le Sud. Au vu des limites et de l’impasse des négociations au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), les accords de libre-échange se sont, en effet, multipliés. Ils permettent d’aller de l’avant, en contournant les oppositions, en divisant les blocs régionaux et en accentuant les rapports de force inégalitaires. Cette multiplication s’est doublée d’une reconfiguration ; sont ainsi apparus les méga-accords, qui couvrent une surface géographique plus étendue et un champ qui va bien au-delà de l’économie.
Ces accords soulèvent nombre de questionnements. Les tribunaux privés d’arbitrage constituent ainsi la partie la plus évidemment contestable d’un montage politico-économique. Lieu et instrument d’une néolibéralisation du monde, c’est à la fois le processus même de ces accords – négociés dans le secret, sous la forte pression combinée d’États et de lobbies privés –, leurs impacts – l’accès aux ressources naturelles, aux services sociaux de base, aux médicaments et aux semences... – et leur logique – la subordination de l’espace public et de la souveraineté politique –, qui sont contestés. Certains acteurs sociaux – les paysans, les indigènes, les femmes et les travailleurs en général –, frappés de plein fouet, sont aussi celles et ceux qui portent la résistance et l’espoir d’une alternative.
Titre | Accords de libre-échange : cinquante nuances de marché |
La collection | Alternatives Sud |
Volume | vol. XXIV – 2017, n°3 |
Date | 09/2017 |
Coord. / Auteur | Frédéric Thomas |
Edition | CETRI, Syllepse |
Format | 135x215 |
Pages | 189 |
ISBN | 978-2-84950-5670 |
Vingt ans après la première édition d’un Alternatives Sud consacré au rôle des ONG dans la mondialisation néolibérale, la question reste d’actualité. Si, par définition, ces organisations se veulent indépendantes des États, promotrices des intérêts des citoyens et protectrices de la nature, dans les faits, le financement de leurs activités reste fortement dépendant de gouvernements et d’institutions porteuses d’un modèle uniformisé – « bonne gouvernance » et « développement durable ».
Selon les pays, les contraintes légales et la répression plus ou moins ouverte restreignent les capacités de mobilisation et d’interpellation de ces acteurs. Le risque de la dépolitisation, renforcé par les injonctions à une professionnalisation de type managérial, s’étend au Sud comme au Nord et tend à réduire les ONG à des prestataires au service de leurs bailleurs de fonds, publics ou privés.
Pour autant, certaines structures ont conquis les moyens financiers et symboliques d’une autonomisation relative, qui leur permet de jouer un rôle d’autorité morale, voire de productrices de normes, dans bien des débats sociaux et environnementaux globaux.
Quelles sont les marges de manœuvre des ONG instigatrices de modèles de société alternatifs ? Quels liens ces organisations entretiennent-elles avec les mouvements sociaux ? Quel ancrage populaire pour quelle efficacité politique ? Creuser ces questions et prendre conscience des enjeux qui redéfinissent l’action des ONG apparaît indispensable à la construction d’autres possibles et à l’appui aux résistances, locales et globales.
Titre | ONG : dépolitisation de la résistance au néolibéralisme ? |
La collection | Alternatives Sud |
Volume | vol. XXIV – 2017, n°2 |
Date | 06/2017 |
Coord. / Auteur | Julie Godin |
Edition | CETRI, Syllepse |
Format | 135x215 |
Pages | 177 |
ISBN | 978-2-84950-5601 |
Titre | Entre terre et mer, quel avenir pour la pêche ? |
La collection | Alternatives Sud |
Volume | vol. XXIV – 2017, n°1 |
Date | 03/2017 |
Coord. / Auteur | Laurent Delcourt |
Edition | CETRI, Syllepse |
Format | 135x215 |
Pages | 221 |
ISBN | 978-2-84950-546-5 |
Sept ans déjà que Haïti fut frappé de plein fouet par le séisme du 12 janvier 2010. La mobilisation mondiale fut rapide et massive. Mais les promesses de l’aide humanitaire internationale étaient aussi déplacées que le constat amer à l’heure des bilans. « Rien n’a changé ». Ce livre, publié en janvier 2013, invite à relire la situation haïtienne à la lumière d’une analyse de l’histoire, des rapports sociaux et des « invariants » humanitaires.
Si le tremblement de terre a fait autant de dégâts, c’est qu’il avait été précédé par une catastrophe sociale où se mêlent histoire néocoloniale et politique néolibérale. Dès lors, la logique humanitaire ne peut ni répondre aux racines du problème ni renverser les conditions qui condamnent Haïti à la répétition des catastrophes « naturelles ». Les chances d’un changement résident donc avant tout dans les mains des Haïtiens luttant pour « défricher la misère et planter la vie nouvelle » (Jacques Roumain).
Titre | L'échec humanitaire - Le cas haïtien |
La collection | Livres & revues divers |
Date | 01/2017 |
Coord. / Auteur | Frédéric Thomas |
Edition | Coédition CETRI, Couleurs livres |
Format | 135 x 205 mm |
Pages | 80 |
ISBN | 978-2-87003-619-8 |
Titre | État des résistances dans le Sud - Afrique |
La collection | Alternatives Sud |
Volume | vol. XXIII – 2016, n°4 |
Date | 12/2016 |
Coord. / Auteur | François Polet |
Edition | CETRI, Syllepse |
Format | 135x215 |
Pages | 221 |
ISBN | 978-2-84950-540-3 |
L’imbrication des crises et des guerres, les faux-semblants du développement et la poussée des inégalités témoignent de l’illusion d’une société démocratique fondée sur les artifices d’une croissance « inclusive » et du « libre » échange. Des résistances et des critiques mettent à nu et dénoncent – plus que jamais – un modèle inique et insoutenable. Ce faisant, elles se nourrissent, en creux, d’une soif utopique et d’une volonté de construire un autre monde de possibles.
Au Sud, de nombreuses pistes pour un changement de paradigme ont émergé ces dernières années. Elles se cristallisent autour de concepts clés comme le buen vivír, l’économie solidaire, le féminisme décolonial ou les biens communs. Que recouvrent ces conceptions ? Et comment se déclinent-elles selon les lieux et les acteurs ?
Au-delà des spécificités, des lignes communes se dessinent. Les luttes sont appréhendées de manière plurielle, en fonction de leur nécessaire interconnexion, et non plus à partir de l’alignement sur la classe révolutionnaire. La transformation est pensée de pair avec la transition, pour ne pas reporter les changements et pour souligner le potentiel créatif de pratiques actuelles. La recherche d’une harmonie – entre les personnes, avec la nature – est aux premières loges. Reste que les contours de ces dynamiques font débat et que la question, centrale, du pouvoir continue de diviser.
Loin donc d’avoir disparu, la volonté de « changer le monde » demeure. Elle emprunte plusieurs chemins et réinvente ses moyens d’action, mais la révolution est toujours à l’ordre du jour.
Titre | Changer le modèle Ici et maintenant ? |
La collection | Alternatives Sud |
Volume | vol. XXIII – 2016, n°3 |
Date | 09/2016 |
Coord. / Auteur | Aurélie Leroy, Frédéric Thomas |
Edition | CETRI, Syllepse |
Format | 135x215 |
Pages | 189 |
ISBN | 9782849505373 |
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